Ça veut dire que Moscou pourrait se substituer à Bruxelles pour faire les fins de mois d'Athènes. À partir du 1er mars prochain, la Grèce doit rembourser une quinzaine de milliards d'euros, et elle n'a pas un radis. La Russie pourrait financer cela sans problème. Malgré la crise financière grave qui le frappe avec la chute du pétrole, le pays possède encore des réserves de changes de plus de 200 milliards de dollars.
Moscou a des intérêts considérables à prêter de l'argent à un pays qui ne le rendra pas. La Grèce, c'est les Balkans. C'est une région qui obsède la Russie depuis plusieurs siècles. Elle gouverne l'accès aux mers du sud (la Méditerranée et la Mer noire), et donc les routes maritimes pour le commerce et la guerre.
La Grèce, c'est aussi une terre de passage pour le futur pipeline qui reliera la Russie à la Turquie. La Grèce, c'est un "cheval de Troie" au sein de l'Union européenne et au sein de l'Otan, dont Athènes fait partie.
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