Dans un courrier interne, le syndicat de la BCE réclame davantage de personnel pour répondre aux missions de l’institution. Il accuse les gouverneurs.
La surchauffe menace à Francfort. Un tiers du personnel de la Banque centrale européenne (BCE) ferait face à un risque de dépression lié au travail (« burn-out »), dénonce le syndicat Ipso, dans un courrier envoyé ce vendredi aux dix-neuf gouverneurs de banques centrales nationales membres de l’Eurosystème (BCN).
Dans cette lettre dont le président de la BCE, Mario Draghi et les membres du Directoire sont aussi destinataires, le syndicat en vient à réclamer un millier de postes supplémentaires comme mesure qui apporterait un « soulagement significatif ».
Ce courrier, dont « Les Echos » se sont procurés une copie, prend un ton accusateur envers les gouverneurs de banques centrales nationales. Se disant convaincu que la capacité de la BCE à s’acquitter efficacement de ses mandats et responsabilités est entravée par le manque criant de personnel, le syndicat tient les représentants au conseil de la BCE « responsables des décisions qui ont abouti à cette situation intenable ».
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