Une femme reproche à son neurologue d'avoir déclenché une addiction en surdosant son traitement médicamenteux de Sifrol donné pour son syndrome des jambes sans repos Le procès s'est ouvert ce lundi à Rouen.
sylvie Royant-Parola's insight:
En 2009, les effets addictifs du Sifrol étaient peu connus. Le syndrome des jambes sans repos est terriblement douloureux et les médecins sont souvent démunis. Le réflexe (pas le bon hélas) est d'augmenter les doses "pour essayer" et voir si cela soulage mieux. Dans le cas précis, le médecin a t-il été au courant du comportement de cette dame? Avait il les éléments pour faire le lien? Apparemment il l'a fait, mais trop tard.
Cette histoire est triste, mais elle montre que la médecine n'est pas une science exacte, que l'échange médecin-malade et la confiance sont primordiaux. Elle montre aussi les limites de la pratique médicale quand le médecin est débordé et ne peut revoir le patient suffisamment vite, ou quand le patient ne revient pas vers le médecin quand il y a quelque chose qui se passe mal avec son traitement.
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