Le président iranien Hassan Rohani a assuré mardi que l’économie de son pays pouvait surmonter la chute des cours du pétrole, contrairement à d’autres producteurs comme l’Arabie saoudite et le Koweït qui « souffriront plus » que l’Iran. Alors que le prix du baril est tombé à moins de 45 $US, l’Iran et d’autres membres de l’OPEP, comme le Venezuela, critiquent la politique de l’Arabie saoudite, chef de file du cartel, qui refuse une baisse de la production pour faire remonter les cours.
« Ceux qui ont planifié la baisse des prix du pétrole contre certains pays devraient savoir qu’ils le regretteront », a déclaré M. Rohani lors d’un discours à Bouchehr, sur la côte du Golfe. « L’Iran ne sera pas sous pression de la baisse des prix du pétrole [et] il surmontera ce complot. »
Téhéran enregistre un manque à gagner important dans ses recettes pétrolières alors que le budget gouvernemental a été basé cette année sur un baril à 100 $US. Celui de la prochaine année iranienne a été calculé avec un baril à 72 $US, mais les revenus pétroliers ne devraient compter que pour 33 % de ce budget. « Si l’Iran souffre de cette réduction […], d’autres pays producteurs comme l’Arabie saoudite et le Koweït souffriront plus que l’Iran », a-t-il ajouté, rappelant la dépendance importante des deux monarchies du Golfe aux revenus pétroliers. Mais Riyad, qui pompe quelque 9,6 millions de barils par jour, possède des réserves en devises estimées à 750 milliards de dollars. Le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, a répété fin décembre que l’OPEP n’allait pas réduire sa production même si les prix du brut tombent à 20 $US le baril.
from L'Info Autrement's followed topics | Scoop.it http://ift.tt/17D1YPi
via IFTTT
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire