lundi 2 mars 2015

Infos en français - » La géographie politique de la guerre en #Syrie, par #FabriceBalanche (le meilleur expert avec Pichon en #France)





Juan Carlos Hernandez's insight:

» La géographie politique de la guerre en #Syrie, par #FabriceBalanche (le meilleur expert avec Pichon en #France)


Billet de Aron Lund

Vendredi 30 janvier 2015


Expert reconnu de la Syrie, Fabrice Balanche a une perspective inhabituelle. Son domaine d’étude est la géographie politique, qui relate l’interaction entre pouvoir, communauté et territoire. Professeur assistant de géographie à l’Université Lyon 2 et directeur du Groupe de Recherches et d’Etudes sur la Méditerranée et le Moyen-Orient (GREMMO), il fait des apparitions fréquentes dans les médias français, où son rejet précoce de l’idée qu’une transition pacifique en Syrie serait possible, ou que la chute du président syrien Bachar el-Assad était imminente ont fait des vagues.


Sa recherche commence à être disponible en anglais, mais est pour la plupart écrite en français; les lecteurs francophones sont donc encouragés à consulter ses travaux les plus récents et à le suivre sur Twitter. Aujourd’hui, Fabrice Balanche nous a fait le plaisir d’accepter une entrevue avec Syria in Crisis afin d’expliquer sa méthode pour cartographier la guerre en Syrie et afin de présenter son point de vue de la situation.


Dites-nous, en quelques mots, comment vous avez été amené à vous consacrer à la Syrie.


J’ai commencé à travailler sur la Syrie en 1990 alors que je rédigeais mon mémoire de maîtrise. Entre 1992 et 2000 je me suis consacré à une longue étude des relations entre la communauté alaouite et les autorités syriennes pour une thèse de doctorat en géographique politique. Celle-ci fut publiée en 2006 (La région alaouite et le pouvoir syrien). J’ai vécu en Syrie pendant six ans durant cette période. J’ai décrit le clientélisme confessionnel qui structure la société syrienne ; ma conclusion était que la Syrie à l’époque du décès du président Hafez el-Assad en juin 2000 se trouvait dans une situation similaire à celle de la Yougoslavie au moment de la mort de son président Josip Broz Tito, et que par conséquent elle risquait de subir un sort identique.


Dans l’édition de décembre 2011 du journal de géopolitique Outre-Terre, vous écrivez un article intitulé Géographie de la révolte syrienne. Il décrit le conflit syrien comme étant prédéterminé par des facteurs sociaux et confessionnels, avec une opposition armée presque entièrement enracinée dans la majorité sunnite de la population – particulièrement parmi les groupes sociaux en déshérence tels que les pauvres des régions rurales — alors que les zones dominées par les minorités et les classes moyennes et supérieures demeurent soit passives, soit soutiennent activement le président. Il s’agit là d’une des premières études approfondies des dimensions confessionnelles et socio-économiques du conflit, publiée bien avant que ce genre d’arguments ne devienne courant dans les médias, et à un moment où les deux parties en présence niaient complètement la dimension confessionnelle du problème syrien. Comment êtes-vous parvenu à ces conclusions ?


Je n’ai point été surpris par l’éclatement de la crise en Syrie. J’ai plutôt trouvé surprenant que le pays n’ait pas explosé quelques années plus tôt étant donné












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